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Un amour de cocktail
C’est la « rencontre inattendue d’esprits d’oranges douces d’Espagne, d’infusion de Vanille de Madagascar et une pointe de Néroli ». Tout un programme! Ce qui me plaît dans cette liqueur de 1766, c’est qu’elle porte à la fois le passé de Bordeaux et en même temps paraît très innovante!
On imagine bien volontiers les bâteaux arrivant à Bordeaux chargés d’épices faisant du port de la lune un lieu de rencontre entre l’Europe et l’Orient, le terroir et les îles… bref un joyeux mélange de saveurs et de couleurs où Marie Brizard venait chercher son inspiration.
Alors qu’une cinquantaine de liquoristes proposent de l’anisette (pour en savoir plus un article ici), l’entreprenante Marie Brizard aurait fait passer une bouteille au duc de Richelieu pour faire tester sa recette à base d’anis vert à la cour du roi Louis XV. C’est ainsi que les dames de la cour n’eurent d’yeux que pour l’Anisette de Marie Brizard et que Louis XV aurait lui trouvé des vertus aphrodisiaques au Parfait Amour…car oui cette liqueur est envoutante avec sa couleur pourpre et ses saveurs d’ailleurs.
On peut évidement déguster le Parfait amour seul avec des glaçons, en trou normand avec un sorbet à l’orange mais également en soupe Bordelaise (une soupe champenoise revisitée), j’ai baptisé ce cocktail le Mary Me
Pour un litre de Mary Me (ça part vite